Guide sur les crèmes solaires

L’écran solaire fait office de protection de la peau en lui évitant les brûlures du soleil, mais pas que. Il est également idéal pour préserver sa beauté, notamment en été. Ce guide vous révèle toutes les réponses liées à l’usage des crèmes solaires. Il vous éclaire aussi sur la façon de trouver celle qui vous sied le plus.

Bronzer et brûler : deux choses complètement différentes !

Fini les idées reçues que ceux qui portent de la crème solaire ne bronzent pas ! Cette fausse affirmation fait qu’une majorité de personnes ne se protègent pas efficacement contre les UV. Avec une crème avec FPS, notre peau fait également barrage aux mélanomes, responsables du cancer de la peau. Faites aussi vos adieux aux rides et aux taches sur votre visage ! Ce dernier vous en sera éternellement reconnaissant !

Les types de rayons de soleil

Cette information est nécessaire afin de ne pas vous tromper dans le choix de votre crème solaire.

UVB

Entre avril et octobre, ces rayons sont très intenses et génèrent les plus importants coups de soleil. Toutefois, leur intensité peut être plus ou moins faible selon certains éléments : heure, saison, qualité de l’air, altitude…

UVA

Ce sont les rayons les plus présents sur terre. Comparés aux UVB, ils sont moins nocifs, car ils n’entraînent pas des brûlures instantanées. Même s’ils ne sont pas prononcés, le fait d’y être exposé toute l’année provoque le vieillissement cutané, l’apparition des taches et des mélanomes. Les rayons UVA pénètrent en profondeur dans l’épiderme sans un soin approprié.

Rayons infrarouges

En vue de combattre les rayons infrarouges, vérifiez que l’acronyme IR est visibles sur l’étiquette du produit. Celui-ci signifie « protection contre les rayons infrarouges ». Ces rayons nous font ressentir la chaleur du soleil. Généralement, ils sont inoffensifs, mais une longue exposition altère le collagène et l’élastine de la peau.

Quel indice choisir ?

Sur le marché, vous avez droit à 4 gammes de protection et 8 niveaux d’indice qui sont connus sous l’appellation FPS ou facteur de protection solaire. La protection faible fait référence à des indices compris entre 6 et 10 (SPF 6 à 10). À partir de 15 à 25 (SPF 15, 20 ou 25), on se retrouve avec une protection moyenne. La protection la plus élevée équivaut à des indices de 30 à 50 (SPF 30 ou 50). La très haute protection correspond aux indices de 50+ (SPF 50+). La règlementation n’autorise plus désormais l’expression « écran total », étant donné qu’aucune crème ne peut filtrer entièrement les rayons du soleil.

Pour les enfants en particulier, l’indice à privilégier varie selon le type de peaux. Les peaux mates qui résistent aux coups de soleil se contentent d’une protection faible. En revanche, les peaux claires à yeux verts/bleus et avec des cheveux roux/blonds doivent se diriger vers une protection plus élevée. Évidemment, tout cela dépend du cadre où chacun évolue : à la plage, au ski, à la montagne…

Il est à noter que les UV pris en compte lors du calcul des indices sont les UVB. Ils sont les plus néfastes. Cependant, comme on l’a vu plus haut, les UVA ne sont pas aussi à négliger. Depuis 2006, la règlementation impose que les crèmes avec un rapport de 1 à 3 protègent contre les UVB et les UVA en même temps.

Pour quel facteur de protection opter ?

Maintenant que le terme FPS ne vous est plus méconnu, il est grand temps d’entamer vos recherches. Trois facteurs sont à considérer pour choisir sa crème solaire :

– Indice UV : l’indice affiche un nombre allant de 1 à 10 qui représente l’intensité des rayonnements du soleil dans un lieu visé. Il est facile de le découvrir sur des sites météo ou des applications dédiées. Quand le chiffre est supérieur ou égal à 3, vous devez vous mettre à l’abri du soleil, notamment si vous avez un faible phototype.

– Phototype : la conséquence d’une exposition au soleil n’est pas identique pour tout le monde. Les dermatologues ont développé des catégories, nommées « phototypes », qui informent sur comment le corps réagit face aux rayons du soleil. Cette réaction diffère selon la quantité de mélanine de notre peau, son teint ainsi que la couleur de nos cheveux et yeux. Moins le phototype est élevé, plus les bains de soleil seront dangereux pour vous. La haute protection 50 ou 50+ est destinée aux deux premiers phototypes I et II (cheveux blonds/roux, peau et yeux clairs). Les cheveux et les peaux foncées issus des phototypes III et IV peuvent se tourner vers des protections élevées et moyennes (30, 20 ou 15). Les peaux, les cheveux et les yeux noirs ou marron foncés peuvent compter sur les phototypes V et VI.

– Médicaments et maladies : même si nous avons besoin de soleil, l’excès est à éviter surtout si vous êtes atteint de maladies telles que le vitiligo, par exemple. Certains médicaments sont aussi photosensibilisants comme le cas des pilules contraceptives ou des antibiotiques. Cela signifie que pendant leur prise, bannissez les bains de soleil pour ne pas avoir des allergies ou des réactions. N’hésitez pas à contacter votre dermatologue ou votre médecin si des doutes persistent.

Sachez que la mélanine ne nous protège pas complètement du soleil. Il est donc plus judicieux de toujours utiliser le facteur de protection adapté à notre phototype.

À propos des crèmes solaires bio

Les crèmes solaires bio sont plébiscitées pour leur formule exempte de composés indésirables. Elles contiennent tout de même une faible dose d’allergènes. Quant au prix, celles-ci sont plus onéreuses que leurs homologues conventionnels. Pour la gamme réservée aux enfants, les différences sont assez minimes au niveau de la composition. Concernant leur efficacité, les crèmes « enfant bio » se caractérisent par la protection anti-UVA qui est insuffisante.

Selon des croyances communes, les produits bio sont plus avantageux en matière de préservation de l’environnement marin. Il semblerait que les filtres chimiques qui sont accrochés à nous lors d’une baignade sont très nuisibles pour les algues (principale nourriture des coraux). L’utilisation répétée de crèmes solaires et l’affluence des touristes provoquent le blanchiment des coraux, conduisant à leur disparition. Les filtres physiques qui servent dans les produits « bio » peuvent aussi causer ce phénomène. L’oxyde de zinc et le dioxyde de titane en sont de parfaits exemples. Cela a été démontré par des études menées par des scientifiques.

Quelle texture à privilégier : stick, spray ou crème ?

Les crèmes solaires proposent une déclinaison riche et variée. Entre le spray, le lait, la crème, le gel ou l’huile, tout est question de préférence ! Pour ce qui est de leur efficacité, celle-ci reste la même quelle que soit le produit choisi. Il est préférable d’appliquer une crème bien épaisse sur le visage comme le sun sensi pour des raisons de commodités. Elle ne va pas laisser de traces à contrario d’un lait. Elle est aussi moins comédogène qu’une huile. Le spray est très pratique, mais demande quelques astuces, vu qu’il risque de faire des siennes quand il y a du vent. Le cas échéant, vous risquez d’en avaler. Faites également attention si des enfants sont à côté de vous à ce moment.

Au niveau de la quantité, la modération n’est pas de mise ! Plus vous vous en mettez, plus votre corps et votre visage seront préservés. Pour des résultats probants lorsque vous vous exposez au soleil, ne descendez pas du seuil de 2 mg/cm2 (à appliquer progressivement). Une dose difficile à calculer, surtout si vous n’êtes pas copain avec les chiffres. La meilleure solution est de s’en appliquer fréquemment toutes les 1 à 2 heures et après chaque baignade.